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La présentation du site par Pascal CHARPENTIER

Pascal Charpentier, Président d’Handitec :

Handitec Handroit est heureux de vous présenter une série de séquences sur l’adaptation du logement pour les personnes handicapées. Handitec Handroit a toujours été intéressé par la problématique de l’accessibilité. D’abord, à travers ces colloques dans les années 80, avec la technologie au service des personnes handicapées puis à travers son site web : www.handitec.com où il présente une série de fiches techniques sur le droit des personnes handicapées puis aujourd’hui à travers une série de clips sur l’adaptation du logement présentés par Noémie Aubert et François Lucas.

François Lucas, Lucas Formation :

Comme l’indiqué Pascal, on va passer en revue les sujets de la salle de bain, de la cuisine, entrée, sortie d’une maison. On va évoquer la domotique. Tous ce qui concerne les personnes à mobilité réduite, pas uniquement les trois cent mille personnes en fauteuil mais ces vingt millions de français qui souffrent d’une gêne au quotidien. Alors, bien évidement tout cela sera sans prétention maximale, puisqu’on n’a pas la possibilité de répondre à la problématique de chacun mais vous proposer une réponse globalement moyenne et bonne pour tous. Noémie va jouer le rôle de la candide et elle va nous aider à être prêt du concret.

Noémie Aubert :

Je suis chargée de poser des questions sur l’accessibilité de l’habitat aux personnes en situation de handicap. Donc, tout ce que je vais pouvoir voir, qui m’interpelle ou qui m’interroge, je poserai des questions de façon la plus candide possible.

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La présentation du site par François LUCAS

François LUCAS est formateur dans l'aménagement du logement:

Pourquoi toute cette agitation autour du monde du handicap et d’ailleurs pour être très clair autour du monde des PMR : personnes à mobilité réduite. D’ailleurs, rappelons-le, les personnes à mobilité réduite sont des gens qui ont des déficiences motrices, auditives, visuelles, voir psychiques, mentales. Donc, une population très grande. Elles sont accompagnées, ces PMR, d’une population qu’on oublie un petit peu : les gens de petites tailles, les géants, les gens obèses, à savoir également qu’une PMR, personne à mobilité réduite c’est également une maman avec une poussette, une femme enceinte, une personne avec des bagages encombrants, une personne de culture éloignée de la nôtre qui va pas comprendre notre langue, notre signalétique, nos symboles. Donc, on situe ce nombre de personnes à environ vingt millions sur une population de soixante millions. Donc, c’est énorme. En sachant que parfois certains handicaps ne se voient pas.

Pourquoi cette agitation ? Très bonne agitation. Deux raisons majeures :

- La Loi du 11 février 2005, qui en fait est stimulateur fantastique qui nous fait aller de l’avant de façon incroyable.

- Et puis, tout simplement, les attentes grandissantes de la société. C’est quoi ces attentes : le désir de chacun de vivre chez lui dignement, le plus longtemps possible, pour lui-même, également pour rassurer sa propre famille. Les limites économiques et les avantages du maintien à domicile se déterminent en faite, et là ca devient un petit peu vilain mon explication par un retour d’investissement qui est intéressant sur le plan de la société. Un coût d’une mise en institution, dans une maison de retraite ou autre va autour de, aller on va situer un chiffre, va coûter 3000€ par mois. Des travaux d’adaptation environ 6000-10000€. Donc, des retours d’investissements qui se situent à 3 ou 4 mois. Alors, pardonnez-moi, c’est très vilain, on n’est pas dans l’industrie ou dans le monde économique néanmoins c’est un fait de société. On ne pourra pas longtemps faire face à cette situation en plaçant les gens dans des centres médicalisés avec des aides adaptées et autres. Pourquoi ? Le nombre des actifs cotisants baisse, le nombre des autres populations, des autres groupes humains qui sont évidement nombreux : les retraités, et c’est très bien on vit de plus en plus vieux, les enfants scolarisés, également les enfants qui sortent du système scolaire et qui peinent à trouver un premier emploi : donc toutes cette population là a besoin d’aide. Donc, il faut partager. Donc, faire face à ces soucis c’est maintenir à domicile : c’est une forme de réponse, c’est-à-dire on investit et ça permet d’éviter des coûts institutionnels élevés, pour les familles notamment.

Réussir un maintien à domicile c’est aussi stimuler l’emploi local : auxiliaire de vie, aide soignante, peut-être livraison de repas et autres. C’est du travail pour tous. Egalement, c’est lutter contre la désertification en milieu rural, ces gens un petit peu à l’écart du village dans une petite maison, sont à deux doigts souvent d’avoir des petits soucis, on craint pour eux et crac maison de retraite. Non ! On peut adapter. On peut prévenir des risques. De nos jours, on peut tout simplement détecter une fumée, détecter du gaz, une présence d’eau au sol, on peut asservir l’éclairage à un tas de système, faire une petite domotique, installer des moyens d’alerte, de la télésurveillance, on peut véritablement retarder le départ de ces gens vers des institutions où très souvent ce n’est pas leurs souhaits d’y aller. Voila ! Je parlais du milieu rural, c’est valable dans une cage d’escalier d’immeuble, on peut également être très isolé. Donc, maintenir des populations variées, des gens âgés, des gens actifs, c’est également un bon brassage, et essayer de favoriser à nouveau du lien social entre tout le monde. C’est aussi soutenir l’activité commerciale et artisanale locale, adapter c’est des travaux ! Une personne qui vit dans son lieu de vie, il lui faudra des repas, il lui faudra de l’alimentation, des produits divers, il lui faudra une télé, qu’un installateur viendra installer, régler et autre. C’est à nouveau du travail pour les gens, pour l’environnement ambiant.

C’est également permettre à une tournée de boulanger de continuer de vivre. Ce boulanger était à deux doigts d’arrêter sa tournée, ça manquait un peu de clients, économiquement ça passait plus, on maintient les gens, ils sont toujours consommateurs, ça soutient ce type d’activité, peut-être l’épicier également qui a lui aussi sa tournée. Soutenir l’activité, stimuler l’emploi local et surtout permettre de favoriser du lien social c’est-à-dire pas des groupes humains ou on va retrouver des actifs dans tel coin, avec tel type de maison, un quartier plus destiné à des gens âgés, à des gens plus démunis, non ! Le brassage de tout le monde fait que le lien social est là, on est obligé d’arriver à système qui peut sembler naïf, mais un système d’entraide, entre les uns et les autres.

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La présentation du site par Valérie DARDE

 Valérie DARDE est ergothérapeute, diplômée d’Etat, spécialisée dans le maintien et le retour à domicile

François Lucas :
Nous allons maintenant évoquer les principales difficultés liées au retour à domicile, au maintien à domicile des personnes handicapées. Nous venons d’être rejoins par Valérie Darde, ergothérapeute, diplômée d’Etat, spécialisée dans le maintien et le retour à domicile. Donc, son point de vue va enrichir complètement l’ensemble de notre opération. Valérie, peux tu nous expliquer les problèmes majeurs vécus par les familles que tu as visité.

Valérie Darde :
Donc là en tant que ergothérapeute, nous sommes amenés à réaliser des visites à domicile, afin de faire des préconisations pour aménager les logements, et dans 90% des cas les deux principales difficultés sont entrer et sortir de chez soi et la fameuse baignoire dans la salle de bain, devenue totalement inaccessible.

François Lucas :
Bien, en deux mots on va essayer de lister tous les soucis de ce quotidien.

Valérie Darde :
Premièrement, rentrer chez soi : la fameuse petite marche devant la porte, voir le seuil de la porte d’entrée, voir ce qui arrive la plupart du temps, les dix marches arrivant au perron, pour accéder à sa porte d’entrée. Donc là devenue inaccessible.

François Lucas : Maintenant qu’on est arrivé à la porte d’entrée, je te propose de rentrer dans la maison. Et là qu’elles vont être les difficultés souvent ça va être les largeurs de portes intérieures. Des portes de 63, on sait qu’en fauteuil, ce n’est pas possible. Ça va être des largeurs de couloirs, ça va être des ressauts qui peuvent être présents dans la maison : petites marches ou autres.

Valérie Darde : Pour continuer, les fameux WC indépendants devenu inaccessible surtout pour des personnes se déplaçant en fauteuil. François Lucas : Ok. Dans le prolongement de tout ça : une salle de bain avec une baignoire inaccessible, un receveur de douche surélevé et puis aussi un lavabo qui malheureusement sera monté sur une colonne, donc gênera au niveau du fauteuil voir un lavabo installé sur un meuble et à nouveau une difficulté. Valérie Darde : Sortis des sanitaires, on rentre dans les pièces à vivre, notamment la chambre qui devient trop étroite ou mal agencé. Et, enfin, la cuisine qui en général n’est absolument pas adaptée.

François Lucas :
Et souvent une domotique minimale qui n’est pas présente. C’est-à-dire, depuis son lit allumer l’éclairage central de sa chambre, ouvrir son volet à distance, peut-être identifier un visiteur, autoriser une ouverture de porte. Valérie Darde: Deux paramètres à ne pas oublier tout de même que sont l’adhésion de la famille pour tous ces chamboulements dans leur espace de vie et les conditions de travail des aidants, c’est-à-dire les aidants familiaux : conjoints, enfants, amis ou autres et les professionnels type auxiliaire de vie qui viennent aider une personne devenue dépendante.

François Lucas :
A qui s’adresser, et bien sur où sont les sous ? Valérie Darde : Alors, les principaux financeurs sont : la maison départementale des personnes handicapées, il y en a une par département, qui ont été crée par la Loi du 11 février 2005. Ensuite, il y a l’ANAH : l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat et enfin le crédit d’impôts que tout à chacun peut solliciter pour réaliser des travaux adaptés dans son domicile.

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